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Après ce détour en Norvège, tout s’est enchainé très vite, nous avons repris la route pour Rovaniemi, où nous avons laissé la voiture sur le parking de la gare. Ce même jour nous avons embarqué dans un autre train de nuit, lequel nous a ramenées sur Helsinki où nous avons passé une dernière journée sous la grisaille, avant de se faire notre premier resto du voyage et de filer vers l’aéroport. Dans le bus nous avons discuté avec des français qui venaient de Rennes et qui rentraient d’un roadtrip en Estonie. Nous avons dormi comme nous avons pu ce soir-là à l’aéroport et avons pris notre avion à 6h30 du matin. Nous avions une escale à Munich où nous avons encore essayé de dormir, puis nous sommes fatalement arrivées à Paris où nous devions prendre le train qui nous ramènerait au bercail. Ce retour fut long, très long même ! Tout était confus dans nos têtes, nos avions du mal à nous dire que deux jours auparavant nous étions au point le plus septentrional de notre voyage et que maintenant nous nous retrouvons chez nous, comme ça, en un rien de temps comme si tout cela n’avait été qu’un long rêve… A peine étions nous rentrées que nous avions déjà prévu le prochain voyage qui serait un peu plus long cette fois ci, un minimum d’un mois le long de la côte Norvégienne et sur les routes Islandaises.

 

Le seul regret que nous ayons est celui de ne pas avoir pu profiter de toutes les choses qui ont fait de cette destination notre choix, à cause du temps déplorable que nous avons eu. Nous n’avons rien contre la grisaille et le mauvais temps mais quand il s’éternise, ça devient déprimant. Surtout quand on nous laisse entendre que les lumières du jour en Laponie sont incroyables et que le ciel est la plupart du temps parsemé de camaïeux de violets et de rose… D’après tous les finlandais que nous avons croisé, cette année était anormalement chaude pour la région, les températures qui d’habitude frisent les -20/-30°c, ne sont pas descendues en-dessous de -10°C. D’autant que l’année dernière, Helsinki et les îles d’Åland étaient sous un mètre de neige en décembre, alors que nous n’avons pas eu un seul flocon de neige cette année. Par contre la pluie, elle, était bien au rendez-vous…

 

Ce que l'on retient surtout, ce sont les routes enneigées, bordées de forêts à perte de vue, les rennes, les fjords majestueux et bien sûr, la magie des aurores boréales. Nous sommes ravies d’avoir pu retrouver ces paysages scandinaves si spectaculaires dont nous avons découvert l’insolente beauté au cœur du noir et du froid de l’hiver.

 

Livres et musiques

Encore une fois nous ne pouvions pas nous passer de ces deux divertissements indispensables à nos voyages. D’une part parce que nous sommes des fans incontestées de musique alternative et indépendante, mais surtout parce que les longues nuits d’hiver auxquelles nous allions assister se devaient d’être occupées.

Latitude zéro et Conquérant de l’impossible de Mike Horn (Béa) : Mike Horn est un aventurier de l’extrême qui a réalisé un tour du monde en suivant la ligne de l’équateur et n’a utilisé aucun moyen de transport motorisé (Latitude zéro), il est aidé de proches durant la traversé des différents continents qui acheminent son bateau, son équipement etc… Mais il est seul la plupart du temps et réalise des exploits incroyables, il a failli mourir des dizaines de fois et il sait tenir son lecteur en haleine. Donc après avoir dévoré Latitude zéro, j’ai dévoré Conquérant de l’impossible un autre défi qu’il a relevé plus dur cette fois et plus long faire le tour du monde en suivant le cercle polaire arctique, hiver comme été. Je vous recommande ces deux ouvrages si vous aimez les récits d’aventure.

 

Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson (Emilie) : " Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baikal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l’existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de la solitude, d’espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."

Avis personnel : Approche philosophique des préoccupations de cet homme qui s’exile pendant six longs mois et médite sur le rapport entre conditions de vies simplifiées et bonheur généré. On se perd quelque fois dans les pensées de l’auteur mais l’histoire est touchante et amène une réflexion de la part du lecteur.

 

Destin Nord de Nicolas Vanier (Emilie) : "Le nom de Nicolas Vanier est associé à cette passion animale, viscérale, de partage et d’échange avec la nature qu’il raconte dans ce livre d’entretiens avec Lionel Duroy. Adolescent nourri des romans de Jack London, Nicolas Vanier embarque à dix-sept ans pour la Laponie. Depuis, il n’a cessé de sillonner le Grand Nord, de l’Alaska à la Sibérie, du Labrador à l’Arctique, en équipe, seul ou en famille. Il nous apporte une fois encore la preuve que l’on peut faire de sa vie une œuvre singulière dont le critère de réussite serait …le plaisir."

Avis personnel : Sous forme d’interview menée par Lionel Duroy, ce roman expose de façon intéressante le parcours de cet aventurier hors du commun passionné du Grand Nord. On se prend vite d’affection pour ce personnage ainsi que pour sa passion qu’il essaie de faire partager avec sa famille mais aussi avec ses lecteurs à travers ses nombreux autres ouvrages et reportages.

 

 

Musiques

E P I L O G U E

 

                                               Zohta Family, Austra, Vance joy, Muse, Fanfarlo, Sigur Ros, Beach House...

 

 

Conseils supplémentaires

Système des 3 couches : en Laponie, pour se vêtir de façon à résister au mieux au froid, nous vous conseillons de respecter le système des 3 couches : sous-vêtements thermiques + polaire / legging en laine + manteau / pantalon de ski. Et si il fait en dessous de -10°C, ajouter un doudoune sans manches sous votre manteau. 

 

Si l’on vous propose un équipement de safari : mettez tous vos vêtements (manteau et pantalon de ski y compris) en dessous ! Et mettez leurs moufles en peau de bête qui sont beaucoup plus isolantes que vos moufles en gore tex.

 

Equipement indispensable pour un roatrip nordique en hiver

-Bottes chaudes (si possible avec épaisse doublure en laine) permettant de porter deux paires de chaussettes.

-Sous-vêtements thermiques (plutôt en polypropylène qu’en coton)

-Nombreuses paires de chaussettes en polypropylène et épaisses en laine (pas de coton)

-Pull en polaire

-Chapka ! Et passe montagne en polaire ou en laine

-Pantalon de ski et manteau de ski suffisamment grand pour superposer plusieurs couches de vêtements

-Echarpe en laine ou tour de cou-Sous gant thermiques

-Une paire de moufles en laine et une autre coupe-vent et imperméable

-Homéoplasmine

-Lampe frontale + piles de rechange

-Duvet en plumes ou en synthétique convenant aux températures polaires si vous comptez camper.

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