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Retour par la Suède & Epilogue

- Jour 20 à 24 -

Afin de faire quelques économies et de gagner du temps, nous avons décidé de redescendre par la Suède ! Beaucoup de route parcourue pendant les quatre jours restants ! Et une mauvaise nouvelle dès le premier jour du retour car nous nous sommes pris un énorme caillou dans le pare-brise qui venait probablement d’un camion qui à croisé notre route… Malheureusement pour nous nous n’avons rien pu faire, aucune assurance n’a fonctionné et nous avons dû payer la réparation du pare-brise. La note était salée… Nous avons fini l’aventure avec ce pare-brise cassé dont les fêlures s’agrandissaient de jours en jours, mais avons réussis à nous rassurer en allant demander conseils dans un garage où l’on nous à confirmé que nous pouvions rouler jusqu’à Bergen sans craintes. Qu’il en soit ainsi, de tout manière nous n’avions pas tellement d’autres choix. 

Après 4 jours de route à travers les forêts de Suède et sur les routes rouges qui nous rappelaient des souvenirs de notre précédent voyage, nous étions de retour en Norvège avec un jour d’avance sur le planning que nous avions prévu! Nous avons donc profité de cette journée pour se détendre dans les fjords de Norvège, en se posant sur une plage à Alvik avant de passer notre nuit à Ulvik près d’un coin baignade ! Une journée bien reposante et revigorante après toute cette route, nous étions fin prêtes pour nous envoler vers notre prochaine destination: L’Islande.

EPILOGUE

Ce que l'on retient surtout

 

L’énorme point positif de ce voyage a été la météo ! Nous avons toute la chance que nous n’avions pas eu en Finlande ! Si nous mettons à part le soir de la tempête, nous avons dû avoir un jour de pluie et quelques jours de grisaille seulement! Sinon du soleil et un temps plus que magnifique aux Lofoten (25°C au dessus du cercle polaire!!). Nous avons profité à maintes reprises du soleil de minuit, des eaux d’un bleu éclatant à la fois turquoise et vert émeraude, de la beauté du paysage et de nombreux couchés de soleils. Nous avons pu randonner sur un glacier, en altitude et dans les neiges éternelles, se balader dans les fjords, se prélasser sur des plages de sables blanc, admirer des paysages variés et toujours plus beaux les uns que les autres. Ce pays reste grandiose et la nature a vraiment beaucoup à offrir !

 

Ce qui nous a déplu

 

La seule chose de gratuite dans ce pays est l’eau. Cette expression est confirmée. Les norvégiens savent que leur pays est beau, que la nature est pure et tout est là pour vous le rappeler en permanence. Rien n’est gratuit. Le prix minimum d’un café est de 3€ (non vous ne trouverez pas moins cher !), la TVA est de 25% ou que vous soyez ! Il faut donc vous armer de patience et faire des économies sur ce que vous pouvez pour ne payer que des choses qui vous intéressent et développer des solutions comme le camping sauvage !

 

Les routes : En Norvège quelques tronçons de routes sont payants, tout comme les tunnels et les ponts si ceux-ci ont été construits récemment. Chaque véhicule norvégien est équipé d’un petit boitier type télépéage qui permet de rouler sur les tronçons payants sans avoir à construire des péages. Le boitier est reconnu par une borne et un « + » vert s’affiche lorsque vous passez devant. Il n’y a aucune barrière de sécurité donc si vous conduisez une voiture étrangère et que vous n’avez pas ce boitier, les huit caméras fixées au-dessus de la route vous retrouverons surement. Mais là où le système est fourbe c’est que l’on ne voit pas forcement les portions de route payantes, elles sont indiqués par des petits panneaux « Kr plus le prix » et l’on peut vite oublier à combien l’on en est quand on fait beaucoup de route. De plus, à certains péages, le tarif est fixé par tête. C’est à dire qu’il y a une taxe de base pour le type de véhicule et le conducteur mais aussi une taxe par personne présente dans la voiture… Il en est de même pour les ferries, la longueur du véhicule et le nombre de passagers est à prendre en compte !

 

Les parkings : Attention là encore en Norvège certains parkings sont payants si vous voulez y passer la nuit ! C’était le cas à Trolltunga, le parking était payant la journée mais aussi la nuit si vous voulez y poser une tente ! Et nous avons vu cela dans d’autres endroits en bord de route ! Comme il y a énormément de campings cars en Norvège certains parkings peuvent être payants... Nous avons même vu certains campings se faire appeler camping alors qu’il s’agissait d’un carré d’herbe et d’un WC… Alors attention aux arnaques car un bout de terre est souvent gratuit 200m plus loin…

 

 

Livres

La Princesse des glaces – Camilla Läckberg

Dans la petite ville balnéaire de Fjällbacka, en plein hiver, une jeune femme est retrouvée morte dans sa baignoire gelée. Suicide ou meurtre ? L'autopsie révèle qu'Alexandra est morte depuis près d'une semaine : elle a été droguée et quelqu'un lui a ouvert les veines. Erica, l'amie d'enfance de la victime tente d'y voir plus clair. Avec Patrick Hedström, un ami qui travaille sur l'enquête au commissariat, ils cherchent dans la petite communauté de Fjällbacka, l'auteur du meurtre. Non-dits, secrets, ressentiments, jalousies et vieux contentieux refont surface.

 

 

Le continent inconnu – Géraldine Danon

Embarquement pour les effrayantes mers australes où Géraldine Danon et sa famille achèvent leur extraordinaire aventure : Fleur Australe, leur voilier met le cap vers l'île Pierre-1er en Antarctique, une île captive des glaces tout au long de l'année. Pour atteindre son objectif, la famille va livrer bataille contre les icebergs et la banquise affrontant soixante nœuds de vent, dans les quarantièmes, les cinquantièmes et les soixantièmes. Face à ce désert glacé aussi fascinant qu’inquiétant, Géraldine Danon nous fait partager, avec humour et tendresse, le quotidien d’une famille embarquée au cœur d'une des régions les plus hostiles au monde.  Ce carnet de bord est le troisième volet de cette grande aventure familiale à bord du bateau Fleur Australe.

Mike Horn – Latitude zéro

"Le temps s'est ramassé sur lui-même. Il est devenu compact. Les dix-sept mois de Latitude 0 se sont peu à peu transformés, dans ma mémoire, en une sorte d'instant unique, d'une intensité époustouflante, pendant lequel j'ai vécu presque simultanément tout ce qu'il est possible de vivre. J'ai vu des enfants naître et des hommes mourir. J'ai longé des fleuves et escaladé des montagnes. J'ai connu la paix et j'ai vécu la guerre. J'ai éclaté de rire et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai éprouvé la joie, la déception, la tristesse, la peur de mourir, l'euphorie et le désespoir." Mike Horn ne vit que pour réaliser ses rêves. Alors un jour de printemps, il a laissé sur un rivage sa femme et ses deux filles qu'il adore, pour faire le tour de la planète, seul, en suivant la ligne de l'équateur. À pied, en pirogue, à la voile ou à vélo, à travers trois océans et deux continents, Mike Horn a cheminé sur ce fil invisible. Sans jamais s'en écarter de plus de quarante kilomètres. Il raconte ici comment un homme seul parvient à se fondre dans la nature pour qu'elle le laisse passer - et parfois il n'y arrive pas. Dans la forêt vierge du Brésil, mordu par un serpent, il est resté quatre jours aveugles, à demi conscient, sans savoir si le venin était ou non mortel. Mais le plus grand danger, c'est l'homme et ses guerres. En Afrique, des rebelles ont arrêté Mike Horn et l'ont condamné à mort. Il ne s'en est tiré que de justesse. Pourquoi tout ça ? Parce qu'il voulait aller au bout de son rêve, plus loin dans la rencontre de la nature et des hommes. On découvre dans ce récit hors du commun un homme qui a peur, qui s'émerveille, qui a mal, mais qui avance, toujours.

 

Carnets d’aventure – Sylvain Tesson

« Le point commun qui rassemble sous la même bannière (et la même couverture) des voyageurs aussi différents qu'un jeune forçat de la rame, une amazone du désert, un handicapé volontariste et une acrobate du vide est le désir inextinguible d'intensifier sa vie, de l'engager sur des chemins périlleux pour en mieux saisir la valeur, de sauter par-dessus les parapets de l'habitude pour rejoindre le royaume de l'imprévisible. [...] L'autre point de convergence c'est l'amour du monde extérieur. Les textes qu'on s'apprête à lire célèbrent tous le réel. L'aventurier conserve intacte sa capacité d'émerveillement et la renouvelle chaque jour. [...] Chacun des auteurs des chapitres du présent ouvrage pourrait faire sien ce mot du Hamlet de Shakespeare : “Il est plus de merveilles en ce monde que n'en peuvent contenir tous nos rêves.” » Sylvain Tesson 

Imaqa, une aventure au Groenland – Flemming Jensen

Martin, instituteur danois de trente-huit ans qui ressent un vide dans son existence, demande sa mutation dans la province la plus septentrionale du Danemark, le Groenland. Il prend ses fonctions dans un hameau de cent cinquante âmes : Nunaqarfik, à plus de cinq cents kilomètres au nord du cercle polaire. Armé de ses bonnes intentions, encombré de sa mauvaise conscience coloniale et de ses idées préconçues, Martin découvre une communauté solidaire, dont la vie s'organise en fonction de la nature environnante - et pas malgré elle. Au fil des mois qui passent et des rencontres, dans une société où le rire est érigé en remède suprême contre la peur ou la tristesse, il apprend à apprécier ce qui est, sans se soucier de ce qui aurait pu être, et trouve ce à quoi il aspirait : l'aventure, l'immensité, l'harmonie, l'amour. Roman chaleureux et humaniste, qui dénonce notamment les ravages de la colonisation du Groenland par le Danemark, Imaqa est un hymne à la tolérance et à la douceur, porté par un humour irrésistible.

 

L’axe du loup – Sylvain Tesson

Pendant huit mois, Sylvain Tesson a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu'effectuaient naguère les évadés du goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaîne himalayenne, la forêt humide jusqu'à la montagne de Darjeeling. À pied, à cheval, à vélo, sur six mille kilomètres, il a connu ce qu'il a cherché de plein gré : le froid, la faim, la solitude extrême. La splendeur de la haute Asie l'a récompensé, comme les mots d'une très ancienne déportée heureuse de se confier à lui : «On a le droit de se souvenir.»

Les limons vides – Herbjørg Wassmo

"Je suis Dina, qui suis réveillée par les cris. Ils restent accrochés dans ma tête. Parfois ils me dévorent le corps." Ces cris que Dina entend dans sa tête, ce sont ceux de sa mère, ébouillantée pour éviter à sa fille d'être brûlée. Sa mère meurt. Dina a cinq ans. Depuis ce jour, maudite par son entourage, abandonnée à elle-même, Dina va vivre chaque instant dans l'obsession du drame et un désir violent d'assouvir sa rage de vivre. Seule sa passion des chevaux et du violoncelle lui apporte la sérénité. Farouche, arrogante et surtout libre, elle parcourt les landes sauvages et glaciales du Nordland, cette terre de fin du monde, à la recherche de son destin. Mais dans cette Norvège du siècle dernier, dont la société exige la normalité, Dina va devoir se plier, en apparence. Elle sera donc une épouse et une mère. Mais surtout et toujours une femme, dont la séduction et la sauvage sexualité feront des ravages. Dina, qui repousse et fascine à la fois, irradie d'une lumière noire ce chant brutal dans lequel s'affrontent rage de vivre et pulsions de mort.

Matériel

Nikon D5100 avec objectif 18-105 mm

Objectif grand angle Tamron 10-24 mm, f/3,5-4,5

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